JAZZ A GOGO DISPARAIT.
Je ne maintien plus ce blog.
Merci aux quelques rares qui m'ont encouragés, aux encore plus rares qui m'ont remercié, quand aux autres...

comment fonctionne RAPIDSHARE ?

mardi 25 janvier 2011

Junko Onishi - Baroque - 2010


Junko Onishi(P)
Nicholas Payton(Tp)
James Carter(Ts,Bc,Fl)
Wycliffe Gordon(Tb)
Reginald Veal(B)
Rodney Whitaker(B)
Herlin Riley(Ds)
Roland Guerrero(Per)-1




Après un album Blue Note en trio, publié en début d’année, la pianiste Junko Onishi confirme son grand retour avec “Baroque“, un disque hommage à la musique de Charles Mingus dans lequel la pianiste revisite également Eubie Blake, Sir Charles Thompson et Thelonious Monk. Avec elle, un trio de souffleurs expérimentés – Nicholas Payton (trompette), James Carter (Saxophones alto et ténor, flûte et clarinette basse) et Waycliffe Gordon (trombone) et sa section rythmique de prédilection, Reginald Veal à la contrebasse et Herlin Riley à la batterie, une seconde contrebasse, celle de Rodney Whitaker, se joignant parfois à elle. (Verve / Universal.)


1.Junko Onishi-Tutti
2.Mother's, The (Where Johnny is)
3.Threepenny Opera, The
4.Stardust
5.Meditations For a Pair of Wire Cutters
6.Flamingo
7.Street Beat/52nd Street Theme, The
8.Memories of You

samedi 22 janvier 2011

Corea, Clarke, & White - Forever - 2011

ATTENTION   CHEF D'OEUVRE !!
Chick Corea (piano)
Stanley Clarke (Bass)
Lenny White (Drums).
Special Guests: Jean-Luc Ponty (violin), Chaka Khan (Vocals); Bill Connors (Guitar)


C'est une version disponible uniquement au Japon. Le Cd 1 à été enregistré  live au Yoshi's d Oakland (Californie), au  Jazz Alley à Seattle (Washington) et au  Blue Note de Tokyo. le CD 2  a été enregistré aux studios Mad Hatter sauf  "500 Miles High", enregistré au Monterey Jazz Festival.

CD 1
01 Chick Corea-On Green Dolphin Street
02 Waltz For Debby
03 Bud Powell
04 La Cancion de Sophia
05 Windows
06 Hackensack
07 No Mystery
08 Senor Mouse

CD 2
01 Captain Marvel
02 Senor Mouse
03 Crecent
04 Armando's Rhumba
05 Renaissance
06 High Wire The Aerialist
07 I Loves You Porgy
08 After The Cosmic Rain
09 Space Circus
10 500 Miles High

vendredi 21 janvier 2011

Calvin Russell - contrabendo - 2010


Son premier CD / DVD live - Inclus un duo avec Paul Personne
Calvin Russell se fait rare, mais à chaque fois qu'il revient, c'est pour ravir ses fans ! Aujourd'hui et à la demande générale, il sort son premier combo 2CD / DVD enregistré au Trabendo de Paris lors de sa tournée « Unrepentant » en 2007. Lors de ce concert il a interprété ses titres phares come « Soldier » et « Crossroad ». On relèvera aussi la présence de Paul Personne sur un duo déchainé ! En bonus du DVD, vous pourrez retrouver un concert acoustique enregistré au cours de la tournée « Dawg eat dawg » en 2009 et de nombreuses autres images inédites. Le concert est disponible en 3 supports : 2CD & DVD (édition limitée) - 2 CD - DVD

CD 1:

1. Calvin Russell - Are You Ready (5:36)
2. Calvin Russell - Free In Freedom (5:46)
3. Calvin Russell - Don't Want To Go To Heaven (3:04)
4. Calvin Russell - Midnite Man (3:04)
5. Calvin Russell - When You Smile (4:28)
6. Calvin Russell - Wild Wild West (5:50)
7. Calvin Russell - Petit Gars (6:17)
8. Calvin Russell - Different People (5:09)



CD 2:

1. Calvin Russell - The More I Know (6:53)
2. Calvin Russell - Crossroad (6:19)
3. Calvin Russell - Behind The 8-Ball (6:10)
4. Calvin Russell - Last Night (7:58)
5. Calvin Russell - Soldier (9:11)
6. Calvin Russell - Ain't Leaving Your Love (6:43)
7. Calvin Russell - Rats And Roaches (7:12)
8. Calvin Russell - I Want To Change The World (7:16)

jeudi 20 janvier 2011

Martin Taylor - Last train to Hauteville - 2010


01 – Martin Taylor-Last Train to Hauteville
02 – Rue de Dinan
03 – Le Jardin Anglais
04 – Double Scotch
05 – La Mer
06 – Madame Haricot
07 – Roberta
08 – Mirette
09 – La Javanaise
10 – Le Touch
11 – J’Attendrai
12 – Monsieur Jacques
13 – La Belle Dundee

lundi 17 janvier 2011

Melody Gardot - Bye Bye Blackbird - 2010


01 – Melody Gardot - get out of town
02 – Someday My Prince Will Come
03 – Bye Bye Blackbird
04 – Summertime

samedi 15 janvier 2011

Medeski Martin And Wood – The Stone-Issue Four – 2010


Billy Martin: Drums, Percussion
John Medeski: Piano, Melodica
Chris Wood: Bass

01 – Medeski Martin And Wood-tutrasai
02 – riffin ed_luz marina
03 – buster rides again_doppler
04 – amber gris
05 – we’re all connected

jeudi 13 janvier 2011

Christian Escoudé - Catalogne - 2010


Christian Escoudé : guitare
Jean-Baptiste Laya : guitare
David Reinhardt : guitare
Thomas Savy : clarinette
Anne Paceo : batterie
Daryl Hall : contrebasse
Fiona Monbet : violon

La photo intérieure du digipack évoque celle où Django et Joseph sont au milieu d’une ribambelle d’enfants. Christian Escoudé pose devant une caravane entouré d’une tribu au sein de laquelle on reconnaît David Reinhardt, Jean Baptiste Laya, Noé Reinhardt, Eddy Waeldo, Richard Manetti et Jean-Marc Jaffet.
Pour ce nouveau CD à la prise de son remarquable, outre ses deux complices du trio gitan, Christian Escoudé s’est entouré de quelques sérieux clients comme Thomas Savy, clarinette, Darryl Hall, contrebasse, Anne Pacéo, batterie ou Fiona Montbet, la jeune violoniste qui monte, ce qui donne à l’ensemble une belle couleur orchestrale. Outre le fait d’être d’excellents solistes (cf les chorus de clarinette sur Begin the biguine ou un Tango pour Christian, composé par JB Laya, celui sensible et inspiré de la violoniste sur Moonlight serenade...), ces invités contribuent à la qualité des arrangements très soignés : exposés de thèmes, 2ème ou 3ème voix (cf l’intro de The Mooche ou les versions de Moonlight serenade et Made in France, par exemple). A part les standards précités auxquels il faut ajouter une version de Chicago où les guitaristes reprennent à l’unisson le chorus de Django, le répertoire alterne deux thèmes de Django (le magnifique et très poétique Pour que ma joie demeure, et Choti, merveilleuse valse composée par l’illustre manouche mais qu’il n’enregistra pas et qui nous est parvenue via un petit 45tours de Matelot Ferré dans les années 60, et dont Escoudé nous une relecture originale avec une jolie partie de contrebasse à l’archet), et 3 compositions ambitieuses du leader : Moulin rouge où il est à l’acoustique et David à l’électrique, le très inspiré Catalogne (Escoudé est un gitan d’origine catalane) et Gypsy talk sur lequel, boosté par la rythmique, le guitariste se fend d’un long chorus à l’électrique dans son style un peu heurté si caractéristique, suivi de dialogues enlevés avec ses petits camarades. On est assez loin ici des conventions du gypsy jazz ; le disque se termine par une version solo de Smoke gets in your eyes, celle d’un vrai jazzman ; mais attendez un peu car, après un silence de trente secondes apparaît un bonus caché, une magnifique valse jouée cette fois à l’ancienne.
Le père de la toute nouvelle génération de guitaristes nous offre ici un disque tout à fait réussi ! [Francis Couvreux - Djangostation]


1. Christian Escoudé - Moulin rouge (C. Escoudé) 2’40
2. Choti (D. Reinhardt) 2’57
3. Made in France (B. Lagrène) 2’29
4. Delphine à Lancien (M. Legrand) 2’46
5. Tango pour Christian (J.B. Laya) 4’24
6. Moonlight serenade (G. Miller) 3’21
7. Catalogne (C. Escoudé) 5’59
8. Gypsy talk (C. Escoudé) 4’44
9. The mooche (D. Ellington) 4’54
10. Chicago (F. Fisher) 3’25
11. Quelquefois (Pour que ma vie demeure) (D. Reinhardt) 5’26
12. Begin the beguine (C. Porter) 3’36
13. Smoke gets on your eyes (O. Harbach/J. Kern) 5’34

Enregistré du 28 au 30 septembre 2009 au studio Guimmick (Yerres, France).

Ursus Minor - i will not take "but" for a answer - 2010

Tony Hymas (cla)
Mike Scott (g)
François Corneloup (ss, bs)
Stokley Williams (dms, voc)
Boots Riley (voc),
Desdamona (voc)

Symbole de la collection Hope Street du label nato, caractérisé par une farouche volonté de ne jamais se laisser enfermer dans un carcan ni définir par aucune étiquette, le quartet Ursus Minor revient après quatre ans de silence poser la question, toujours vive pour ceux qui se la posent encore, des entrelacs entre jazz, hip-hop et funk.
Il est pour cela porté par les inamovibles Tony Hymas, claviers, et François Corneloup, saxophones baryton et soprano ; mais les premières notes de I Will Not Take “But” For An Answer suffisent à reléguer cette question très loin derrière la musique en elle-même. Ursus Minor, fort de ses nouvelles rencontres et de son envie de porter haut le verbe des rappeurs invités, propose un funk chaleureux et radical, agrémenté d’arrangements de claviers signés par un Hymas très inspiré, le tout enrobé dans un pochette-objet magnifiquement illustrée, le label de Jean Rochard étant là encore fidèle à ses bonnes habitudes.
Parmi les nouveaux venus dans cette formation à géométrie variable, on notera le guitariste Mike Scott, qui remplace avantageusement Jef Lee Johnson au sein du quartet. Ce compagnon de route de Prince (il participe notamment à l’album Musicology) façonne imperceptiblement le son, notamment sur « The Chosen Mask », un blues oppressant qui confronte la voix faussement doucereuse du batteur Stokley Williams à un solo « hendrixien » - à moins qu’il ne soit « princier » ? - soutenu par les phrasés ravageurs de Corneloup. Ce dernier prend un plaisir manifeste, en chauffant à blanc le bec de son baryton, à tenir une basse solide, intraitable et luxuriante, renforcée par une entente redoutablement efficace avec Williams (remarqué pour la dureté de sa frappe).
Mais Ursus Minor existe avant tout pour servir le verbe. Les rappeurs invités jouent un rôle crucial dans la cohérence de cet album ; Desdamona est une belle découverte au sein de de la jeune génération - voir « Hope », posé sur un souffle de Corneloup -, une voix qui n’a pas oublié l’héritage de la vieille école de la côte Est. Quant à Boots Riley, sa scansion incisive et qui va droit au but (« MMM ») rappelle que ce symbole de la gauche contestataire est une voix qui compte dans son Amérique natale.
Chaque morceau a son univers propre, comme si Ursus Minor avait voulu livrer un panorama complet des musiques urbaines, jusqu’à la ritournelle trop sucrée du dispensable « For Langton » [Hughes]. L’album est entièrement imprégné de l’extrême raffinement de Stevie Wonder au milieu des années 70, (Talking Book ou Songs In The Key Of Life) ; il apparaît d’ailleurs en filigrane dans le fondu-enchaîné entre le « Petite Fleur » de Bechet traité presque métal et son « Superstition » au riff de guitare démoniaque [1]. A l’écoute de I Will Not Take “But” For An Answer, on a parfois l’impression d’un funk complexe qui serait passé de 1975 à 2010 en s’épargnant l’ornière des années 80. C’est d’ailleurs la meilleure chose qui pouvait arriver à cette musique, qui y gagne en complexité sans pour autant perdre sa posture résolument groove !
[ Franpi Barriaux-Citizen jazz

01 - Ursus Minor-Don't Take "But" for an Answer 05:07
02 - MMM (feat. Boots Riley)  04:29
03 - Keep Goin'up  04:01
04 - I've Been (feat. Desdamona)  04:19
05 - Fall Like Dominoes 05:12
06 - Petite fleur / Superstition  05:46
07 - For Langston  03:07
08 - The Chosen Mask  05:07
09 - Hope (feat. Desdamona)  04:40
10 - Get On With It (feat. Boot Riley)  04:30
11 - The Inevitable  01:15
12 - The Closest Call Ever 04:21

mercredi 12 janvier 2011

John Zorn - What thou wilt - 2010


Stephen Drury: Piano
Erik Friedlander: Cello
Fred Sherry: Cello
Mike Nicolas: Cello
Stephanie Nussbaum: Violin

14eme volume des chamber works proposé par John Zorn, placé dans les rangs de la composer serie, au même titre que tous les compositeurs Tzadik. Pas vraiment de nouveautés, mais 3 pièces plus ou moins datés dont les partitions trainées dans les cartons, et furent toute enregistrés en 2009/2010 afin de les rendre enfin disponible au grand public.

On démarre par « contes de fées », pièce d'opéra composé en 1999, et enregistré dix ans aprés sa création aprés que celle çi fût interprété de nombreuses fois dans le monde entier. L'une de ses meilleures versions selon John Zorn, qui avoue l'avoir retravaillé de nombreuses fois avant d'en conclure une version définitive. Une des rares pièces qui fût commissioner (écrire des travaux sur demande moyennant rénumération), car John Zorn n'apprecie pas particulièrement ce procédé, et préfére écrire selon ses propres termes et envies. Le compositeur avoue qu'il s'agit d'une de ses compositions les plus rigoureuses, dramatique et complexe en même temps. On peut accentuer le coté dramatique, car « contes de fées » sera composé juste aprés le décés de sa mère, tout comme la pièce « aporias » (qui regroupait aussi un très large orchestre, voir kronik correspondante) fût elle composé juste aprés le décés de son père. Les passages tristes d'une vie inspire Zorn à écrire ses travaux les plus émotionnels sous la forme de musique classique, et « contes de fées » est une vraie réussite dans le genre.
La seconde composition de 22 minutes a pour titre trois points disposé en triangle afin de se référer au mysticisme de Crowley et Masonic, et le sous titre « fay çe que vouldras » est une traduction française du « do what thou wilt » issus aussi d'Aleister Crowley (et repris comme titre du disque donc)(La phrase « fay çe que vouldras » est tirée à l'origine du Gargantua de Rabelais ; elle y est le précepte de l'Abbaye de Thélème). Seconde pièce exclusivement au piano aprés « carny » en 1989, egalemment inteprété par Stephen Drury, qui est vraiment un grand pianiste moderne. Véritable tour de force, la pièce se révèle autant technique qu'émotionnelle, on se laisse facilement emporter par le tourbillon intense et rituelle d'une telle performance.
Dernière composition de 6 minutes « 777 » (nothing is true, everything is permitted), qui nous montre une fois de plus l'affection de Zorn pour la numérologie, qu'on retrouve en terme technique içi (le temps et rythme), puis une allusion non voilé au fameux « 666 », hommage une nouvelle fois à Crowley (décidément). Le sous titre est l'aphorisme connu d'Hassan I sabbah (voir wiki, par ailleurs un excellent groupe obsur de hardcore sauvage des 90's). Une composition pour un trio de violoncelles qui vire à la démonstration, et qui est un peu épuisante à mon goût...[pk- tzadikology


1. Contes De Fees 13:18
2. (Fay Ce Que Vouldras) 22:53
3. 777 (Nothing Is True, Everything Is Permitted) 6:11

mardi 11 janvier 2011

John Zorn - interzones - 2010


MARC RIBOT
JOHN MEDESKI
TREVOR DUNN
CYRO BAPTISTA
KENNY WOLLESEN
 IKUE MORI
JOHN ZORN

Comme si l'histoire d'un compositeur se renvoyait des signes d'une époque à l'autre, les albums Femina et Dictée avaient amorçé en 2010 le retour magistral de ZORN à la pratique des game pieces (Cobra, Hockey, etc), instituée à la fin des années 70 mais qu'il avait, engagé sur plein d’autres fronts, temporairement mis en suspens. Afin de tirer le meilleur parti du procédé, l'écriture s'inspire de son exécution, en réinjecte les envolées les plus fulgurantes et répond à un certain nombre de règles que viennent bouleverser des situations de jeux aléatoires. Tandis que la direction de l'orchestre se sert de cartes et de signaux pour une réactivité plus immédiate. Hommage attendu de JOHN ZORN aux écrivains de la beat generation, WILLIAM S. BURROUGHS et BRION GYSIN, Interzone est une œuvre de dimension épique éclatant ses scénarios en cut-ups entre ambiances morbides et science-fictionnesques, conspiration internationale du mensonge et tragédie froide, ce 3e volet (à la pochette argentée) nous fait déambuler dans le dédale des rues de Tanger comme dans celui, cauchemardesque et halluciné, du cortex de l'auteur du Festin Nu.


01 – Interzone-1   15:20
02 – Interzone-2   27:37
03 – Interzone-3   11:21

lundi 10 janvier 2011

Marly Erlich & Hanku Netsky - Fables - 2010



Marty Ehrlich nous offre son second disque pour le label Tzadik, aprés « Sojourn » que je ne possède pas encore, donc je me garderai bien de faire un comparatif entre les deux. Figure new yorkaise importante du jazz, multi insrumentaliste reconnu, Marty célébre ce disque en appelant son ami de longue date Hankus Netsky (fondateur du conservatory klezmer band, et professeur au Hampshire college) afin de mélanger les racines du jazz et la tradition juive. Un concept qui a déjà certes été exploité sur la radical jewish culture, mais le duo formé par les deux hommes est un véritable plaisir à entendre. Les deux compères y alterne les instruments (clarinette, flûte et saxophone pour Ehrlich, piano et accordéon pour Netsky), Marcus Rojas apparaît au tuba sur quelques morceaux, ainsi qu'un bassiste sur un morceau. Outre ces talents de compositeur, on admettra aussi que c'est Marty Ehrlich qui dirige la barque, car selon qu'il empoigne sa clarinette ou son saxo, le morceau sonne soit plutôt klezmer, soit plutôt jazz. « Fables » est un sympathique album, assez classique pour la radical jewish culture de Tzadik.  [PK - TZADIKOLOGY]

1. Marly Erlich - Scroll N°1 (5:15)
2. The Thimble and the Thread (3:24)
3. Es Felt (6:15)
4. Wednesday’s Waltz (4:06)
5. Rozo D’Shabbos (5:29)
6. Scroll No. 2 (4:36)
7. The Mirror Waltz (3:37)
8. The Lion’s Tanz (3:42)
9. I’m Growing Into My Hat (3:38)
10. Scroll No. 3 (5:26)

lundi 3 janvier 2011

Nino Katamadze & Insight - Red - 2010



Nino Katamadze (chant)
Gocha Kacheishvili (guitare)
David Abuladze (percussions)
Ucha Gugunava (basse)      

01. Nino Katamadze & Insight - way to lo
02. Leo
03. Vaja
04. Springtime
05. Movaneba
06. Gypsy
07. The Road
08. Autumn
09. Red
10. Nikusha

dimanche 2 janvier 2011

2010 vs 2011


Voilà, encore une...

J'espère que JAZZ A GOGO3 vous à apporté un peu de plaisir...
MERCI à ceux qui se donnent la peine de laissser un commentaire, voire une suggestion..
MERCI à ceux qui ne l'ont pas fait, car ils vont le faire, j'en suis convaincu.....

Allez, bonne année à tou(te)s 


@stra

mercredi 29 décembre 2010

Grover Washington Jr. - Grover live - 2010


Adam Holzman et Donald Robinson ( claviers et synthés)
Gerald Veasley (basse)
Richard Lee (guitare)
Pablo Batista  (percussions)
Steven Wolf  (drums)

Grover Washington, Jr. a mené une carrière particulièrement prolifique, avec parfois deux, voire trois parutions d'albums la même année ; au même titre que David Sanborn, George Benson, Bob James, Herb Alpert, Chuck Mangione ou Spyro Gyra, il est considéré comme l'un des pères fondateurs du smooth jazz.
Même s'il fut un musicien renommé il fut critiqué pour l'influence qu'il a eu sur des musiciens considérés par ces mêmes personnes comme indésirables, à l'instar de Kenny G.
Ses albums "Mister Magic" et "Winelight" sont des classiques incontournables, que l'on cite très fréquemment comme références lorsqu'on parle de smooth jazz. Pour ce dernier, il a obtenu deux Grammy Awards : "meilleure chanson de R&B" pour "Just The Two Of Us" et "meilleur album de Jazz Fusion" pour "Winelight". Le grand public se remémore surtout sa prestation aux côtés du chanteur folk-soul Bill Withers sur le célèbre "Just The Two of Us", qui a beaucoup de succès sur les radios. L'album "Inside Moves" met en valeur la voix chaude et sensuelle de Jon Lucien ainsi qu'un jeu de Grover tout en fluidité et d'une justesse remarquable.
C'est à lui que l'on doit la musique originale de la série Cosby Show. Il avait enregistré en 1999 un album de musique classique "Aria", année de sa mort, due à une crise cardiaque survenue en plein enregistrement télévisuel du Saturday Early Show de la chaine CBS. Il avait alors 56 ans. L'album est paru l'année suivante.
{wikipedia]

Cet album propose une prestation enregistrée en 1977

01.grover washington Jr.-Winelight 7:36
02. Take Another Five 10:56
03. Soulful Strut 4:01
04. Grover Talks 1:20
05. Mysitcal Force 5:57
06. Uptown 6:00
07. Sassy Stew 6:03
08. Grover Talks Again 0:49
09. Black Frost 1:13
10. Inner City Blues 0:52
11. Strawberry Moon 1:10
12. Inside Moves 1:11
13. Jamaica 1:23
14. East River Drive 2:29
15. Just The Two Of Us 1:45
16. Sausalito 6:00
17. Let It Flow (For "Dr. J") 11:43
18. Mr. Magic 9:08

dimanche 26 décembre 2010

Aldo Romano - Complete Communion to Don Cherry - 2010


Géraldine Laurent : Saxophone Alto
Fabrizio Bosso : Trompette
Henri Texier : Contrebasse
Aldo Romano : Batterie


Voici l'ultime projet auquel Francis Dreyfus, son producteur, a cru avec passion avant de mourir. Une réussite qui comblera quiconque aime le jazz pur malt. Aldo Romano, ces dernières années, a multiplié ses apparitions en disque, comme sideman parfois, comme musicien créatif surtout, débordant d'idées séduisantes, surgies de différentes traditions, chanson ou jazz d'époques diverses. Mais il n'oublie jamais celui qu'il appelle Just Jazz (2008), qui swingue de façon très black. Pas de meilleur compagnon de drive pour le batteur que son ami le contrebassiste Henri Texier. Il le retrouve, et aussi Géraldine Laurent, l'exaltante saxophoniste alto, dans Complete Communion, qui renvoie à ses années passées avec Don Cherry, les heureuses et difficiles années 1960 (1).

Rien à voir avec un hommage à Don ou à Ornette Coleman, dont il joue pourtant ici des thèmes vifs dans les mémoires : The Blessing, When will the blues leave, d'Ornette, Remembrance, Art Deco, Complete Communion et quatre autres de Don. Il y joint son propre Gush!! Parmi les centaines de mélodies d'Aldo, c'est elle qui rappelle le plus le quartet d'Ornette Coleman avec Don Cherry. La présence, dans le rôle de celui-ci, d'un trompettiste férocement agile et précis, l'Italien Fabrizio Bosso, l'entente exceptionnelle des deux jeunes soufflants, abolissant la distance générationnelle entre la rythmique et les mélodistes, font échapper ce quartet d'aujourd'hui aux tics et clichés du présent, sans pourtant sombrer dans la nostalgie.

(1) Deux CD de Don Cherry, Live at Cafe Montmartre [Copenhagen] 1966, avec Gato Barbieri, Karl Berger, Bo Stief, Aldo Romano, sont disponibles (ESP/Orkhêstra).
[Michel Contat-Telerama]  http://www.telerama.fr/musiques/complete-communion-to-don-cherry,61471.php


1. Aldo Romano -rememberance (5:24)
2. Elephantasy (5:17)
3. Music Man (4:20)
4. Spring is Here (4:24)
5. Jayne (4:01)
6. Complete Communion (3:17)
7. Don Song (2:17)
8. The Blessing (5:02)
9. Mothers of the Veil (3:47)
10. Gush !! (2:42)
11. Art Deco (4:05)
12. When Will the Blues Leave (4:12)

lundi 20 décembre 2010

Jan Garbarek & the Hilliard ensemble - Officium Novum - 2010


Jan Garbarek soprano & tenor saxophone
hilliard ensemble
David James (contre-ténor)
Rogers Covey-Crump (ténor)
Steven Harrold (ténor)
Gordon Jones (baryton).

Depuis 1993, année de parution de l'album Officium, l'association de Jan Garbarek avec l'Hilliard Ensemble a donné naissance à des projets novateurs, le saxophone de Garbarek étant utilisé comme une cinquième voix totalement libre aux côtés des quatre voix de l'Ensemble "classique". C'est sur la musique arménienne que se sont plus particulièrement concentrés ici les musiciens, travaillant à partir d'adaptations d' un ensemble de pièces regroupant des oeuvres médiévales de musique sacrée et d'autres appartenant à la tradition des bardes du Causase.
Garbarek a trouvé dans le système modal qui sert de structure à cette musique de quoi improviser quelques unes des ses interventions les plus passionnées. A ce répertoire s'ajoutent une version a cappella de "Most Holy Mother of God" d'Arvo Pärt, un chant byzantin, deux morceaux de Garbarek parmi lesquels une nouvelle version de "We are the Stars", un morceau espagnol « Tres Morillas » et une nouvelle version de la pièce de Perotin "Alleluia Nativitas".
Les voix de l'homme et du saxophone improvisent ici une musique ni ancienne ni moderne mais nouvelle, et d'une incroyable puissance émotionnelle.




01. Jan garbarek -Ov zarmanali
02. Svjete tihij
03. Allting finns
04. Litany
a) Litany
b) Otche nash
c) Dostoino est
05. Surb, Surb
06. Most Holy Mother of God
07. Tres morillas m’enamoran
08. Sirt im sasani
09. Hays hark nviranats ukhti
10. Alleluia. Nativitas
11. We are the stars
12. Nur ein Weniges noch

dimanche 19 décembre 2010

Dave Brubeck - Legacy of a legend - 2010



Pour le 90ème anniversaire de Dave Brubeck, que le pianiste californien a fêté le 6 décembre, Sony Music publie “Legacy of a Legend” (Columbia).
Le choix des compositions de ce double album été supervisé par le musicien, depuis sa maison du Connecticut. Y figurent “Time Out” et “Blue Rondo a la Turk” – “A bout de Souffle” chanté par Claude Nougaro -, titres légendaires du disque “Time Out” paru en 1959, deuxième plus grande vente du jazz après “Kind of Blue” de Miles Davis.
Sur la plupart des titres, Brubeck s’exprime dans le quartet où figurait le saxophoniste alto Paul Desmond, dont on apprécie la pureté du son, la fluidité du phrasé et le swing décontracté. Une chanson est extraite de “Real Ambassadors”, un disque de 1961 où chante Louis Armstrong. Dave Brubeck, qui suivit l’enseignement de Schoenberg et Darius Milhaud, a apporté au jazz l’art du contrepoint et des rythmes impairs.

Disc 1:

1. Dave Brubeck - Jeepers creepers
2. Taking A Chance On Love
3. The Duke
4. Someday My Prince Will Come
5. Ode To A Cowboy
6. Thank You
7. Camptown Races
8. Gone With The Wind
9. Blue Rondo a la Turk
10. Take Five
11. Evenin'

Disc 2:

1. Dave Brubeck - My One Bad Habit
2. Somewhere
3. Unsquare Dance
4. Summer Song
5. Something To Sing About
6. You Go To My Head (live at the Newport Jazz Festival)
7. Mr. Broadway (live)
8. Three To Get Ready (live)
9. Out Of Nowhere
10. St. Louis Blues

samedi 18 décembre 2010

The jazz passengers - reunited - 2010


Curtis Fowlkes: trombone vocals
 Roy Nathanson: alto and soprano saxophone, vocals
 Bill Ware: vibes;
Bradley Jones: bass, vocals;
 E.J. Rodriguez: drums (1-6, 8, 9)
Sam Bardfeld: violin (1-7)
Marc Ribot: guitar (1-6); Elvis Costello: lead vocal (1)
 Deborah Harry: vocals (8, 9)
Susi Hyldgaard: lead vocal (7)
 Rob Thomas: violin (8, 9)
Russ Johnson: trumpet (7)
Tanya Kalmanovitch: viola (7)
Ruben & Patricia Munne: intro dialogue (7)

The Jazz Passangers est un septet fondé en 1987 par le saxophoniste Roy Nathanson et le tromboniste Curtis Fowlkes. Leur objectif était de jouer un jazz plein d'humour, de vitalité et distrayant, comme cela s'est fait par le passé. Le groupe est plutôt un collectif qui a vu collaborer des musiciens assez divers, pour un projet ou sur la durée. On peut citer parmi eux Marc Ribot, Jimmy Scott, Jeff Buckley, Bob Dorough, Deborah Harry ou Mavis Staples. Les membres permanents sont le bassiste Brad Jones, le batteur E.J. Rodriguez et le vibraphoniste Bill Ware.
Pas de critique consensuelle pour cet album, je vous laisse donc juge, pour ma part j'ai aimé retrouver les "jazz messenger", alors, plaisir ou simple nostalgie ? donnez moi votre avis.

1. the jazz passengers -Wind Walked By
2. Seven
3. Button Up
4. Reunited
5. National Anthem, The
6. Tell Me
7. Spanish Harlem
8. Think of Me
9. One Way or Another

jeudi 16 décembre 2010

Mezzoforte - Volcanic - 2010


Eythor Gunnarsson
Fridrik Karlsson
Gulli Briem
Jóhann Asmundsson
Oskar Gudjonsson
Sebastian Studnitzky
Bruno Mueller
Thomas Dyani

Débutée en 2008, l'écriture de l'album s'est terminée au sein d'un chalet reculé de la province islandaise, au moment même où le volcan se réveillait et semait la zizanie dans le ciel aérien. L'un des titres de l'album en est même inspiré : « Sleeping Volcano » ! L'album commence avec « It's A Funk Thing », un groove entraînant qui rappelle le tube principal du groupe en 1983, l'imparable « Garden Party » (générique de nombreuses émissions radio au début de la F.M.). Mené par le bassiste et une section de cuivres acéré, ce titre est bien à l'image de l'album, qui alterne pépites funk décomplexées et titres plus relâchés. Absence d'artifice et d'esbroufe pour un album chaleureux, à la joie et à la bonne humeur communicatives.

01. Mezzoforte-It’s a Funk Thing (04:56)
02. Berlin Boogie (05:36)
03. High Life (05:31)
04. Sleeping Volcano (06:51)
05. Stepping Out (04:16)
06. Jump Town (05:34)
07. Sea Breeze (05:58)
08. Bright and Early (04:51)
09. Hatton (05:12)
10. Down on Sunset (04:23)
11. So What’s Up? (04:53)
12. Wandering soul (04:47)

mardi 14 décembre 2010

Nnenna Freelon & the Beast - Freedom suite - 2010

Nnenna Freelon

the beast:
Pierce Freelon: MC
Eric Hirsh: claviers
Stephen Coffman: percussions
Pete Kimosh: basse

Nnenna Freelon est une chanteuse, compositrice, productrice et arrangeuse américaine de jazz née le 28 juillet 1954 à Cambridge, dans le Massachusetts (États-Unis). Elle a été nominée 5 fois aux Grammy Awards pour ses performances vocales et a travaillé et s'est produite avec de grands noms du jazz et de la soul comme Ray Charles, Ellis Marsalis, Al Jarreau, Anita Baker, Aretha Franklin, Dianne Reeves, Diana Krall, Ramsey Lewis, George Benson, Clark Terry, Herbie Hancock ou Terence Blanchard, parmi tant d'autres.

La critique de jazz Leslie Gourse l'a décrite comme une "chanteuse envoûtante, qui accapare l'attention grâce à sa voix resplendissante et cultivée et sa présence scénique avisée". Nnenna s'est produite, entre autres, au Carnegie Hall, à l'Hollywood Bowl, à l'Apollo Theater, au John F. Kennedy Center for the Performing Arts ou encore lors du Ellington Jazz Festival, du Monterey Jazz Festival, et du Montreux Jazz Festival.[wikipedia]

Le quartet Hip Hop The Beast avec la chanteuse Jazz Nnenna Freelon, le tout hosté par 9th Wonder avec des featurings tels que Phonte, Carlitta Durand, Darien Brockington... Qu'est-ce qu'il vous faut de plus ?

01 – nnenna freelon-Good Evening [feat. 9th Wonder]
02 – Rise Beyond The Sky [feat. YahZarah & Rapsody]
03 – Freedom Part.2 [feat. Suede]
04 – Let Go [feat. Tyler Woods]
05 – Once Again [feat. Kooley High]
06 – Get Out of Town [feat. Phonte]
07 – Skylark
08 – Love [feat. King Mez & Thee Tom Hardy]
09 – No Escape [feat. Carlitta Durand & Darien Brockington]
10 – Strangelove [feat. Shirlette Ammons]
11 – Umi Says
12 – Good Night [feat. 9th Wonder]

dimanche 12 décembre 2010

Kenny Burrell - be yourself - 2010


Kenny Burrell guitare
Tivon Pennicot sax tenor, flute
Kelly Green piano
Peter Washington basse
Clayton Cameron   percussions

Be Yourself est un miracle. Le miracle de pouvoir écouter en 2010 du jazz dans une forme encore authentique. Le miracle de pouvoir entendre Kenny Burrell qui, à près de quatre-vint ans, fait figure de survivant de l' âge d'or du jazz. Il est en effet assez exceptionnel qu'une des plus grandes références de la guitare jazz soit encore au sommet de son art après soixante ans de carrière. Depuis les années cinquante, Kenny Burrell a côtoyé les plus grands, accompagnant les figures majeures du jazz des années soixante comme Jimmy Smith, John Coltrane ou encore Stanley Turrentine.
Pendant plus d'un demi-siècle, son jeu sobre qui ne se complaît dans aucune virtuosité superflue a fait école. De sa riche carrière solo, on ne retient souvent qu'un album : Midnight Blue qui contient le magnifique standard « Chitlins Con Carne », sans doute sa composition la plus connue. Ces dernières années, Kenny Burrell n'a guère sorti que des albums live. C'est de toute façon sur scène plus qu'en studio qu'il exprime le mieux son art. Il peut alors interpréter sans complexe de grands standards et improviser en toute liberté avec son groupe. Sur Be Yourself, Kenny Burrell est en entente parfaite avec son band. Loin de s'approprier la vedette, le guitariste laisse pleinement s'exprimer ses collègues qui se lâchent dans des improvisations délicieuses.
Les premières mesures de « Tin Tin Deo » sont savoureuses : le toucher délicat de Kenny Burrell qui se mêle peu à peu au saxophone ténor de Tivon Pennicott rappellent les sessions de Back At The Chicken Shack avec Jimmy Smith. Comme dans toute jam session, les musiciens improvisent chacun leur tour; quand ce n' est pas Benny Green au piano, c'est Clayton Cameron qui apporte un petit grain de folie et réchauffe l'atmosphère avec des soli de batterie énergiques.
Le groupe fait le boeuf sur des compositions de Kenny Burrell ou des standards que l'on redécouvre avec un plaisir non dissimulé. L’interprétation de « Blues Bossa », faite de subtiles nuances, est un pur régal : les musiciens n'y vont pas avec de gros sabots mais avec une adresse et une souplesse félines. Le doigté de Burrell se joint à la chaleur du sax et à la vitalité du piano. Le groupe s'appuie également sur le savoir-faire du contrebassiste Peter Washington qui a l'occasion de se mettre en valeur sur « Bass Face ».
Ce live est d'une grande variété, tantôt intimiste avec « Be Yourself » qui permet d'apprécier pleinement toute la maestria de Burrell, parfois endiablé sur « Bag's Groove » qui chauffe la salle à blanc. La qualité de ce concert est d'un très haut standing. Kenny Burrell s'est entouré de jeunes loups qui ont la pêche et qui ne demandent qu'à profiter de son expérience. Tivon Pennicott, à la fois saxophoniste et flûtiste, n'a que vingt-quatre ans et fait partie de cette nouvelle génération très prometteuse.
Lorsque le guitariste s'attaque à « Mark I », le temps semble presque suspendu : son style incisif et précis plein de nuances variées est transcendé par des musiciens qui ne demandent qu'à se joindre à lui. Ce live nous transporte dans un autre univers plein de magie et de chaleur. On quitte alors le temps de neuf titres son petit monde froid et ennuyeux et on se laisse immerger dans l'atmosphère jazzy du Dizzy's Club où l'on écoute, fasciné par la grâce de Kenny Burrell, de formidables improvisations sur le romantique « In A sentimental Mood » ou bien « Raincheck ».
Ce live d'une qualité remarquable comblera sans aucun doute l'amateur de jazz pur et dur. En espérant que cela ne soit pas le chant du cygne de Kenny Burrell, on savoure avec délice ce concert enregistré en 2008 qui prouve que le guitariste, à près de quatre vingt ans, a conservé toute sa souplesse et son feeling légendaire.

01  spoken intro
02  Kenny Burell - Tin Tin deo

03  raincheck
04  listen to the dawn
05  blue bossa
06  be yourself
07  bass face
08  in a sentimental mood
09  mark i
10  bags groove

Michel Portal - Baïlador - 2010


un album proposé par prtenorsoul

Michel Portal (clb, ts, ss)
Ambrose Akinmusire (tp)
Bojan Z (), kyb),
Lionel Loueke (g),
Scott Colley (cb)
Jack De Johnette (dm)

  Encore une fois Michel Portal se réinvente, prend le contre-pied et surprend là où on ne l'attendait pas. De cet all stars qui aurait pu ressembler à une session "name dropping" on aurait pu craindre une réunion de performers jouant sur le caractère vraisemblablement éphémère de la rencontre. Or  cette formation, inédite s'il en est, et dont le casting fort surprenant a été réuni sous la houlette du maître basque, livre ici un réel projet extrêmement abouti. Projet magnifiquement écrit par Portal ( qui signe tous les titres à l'exception d'un titre d’Eddy Louis et un de De Johnette) et remarquablement mis en scène par le saxophoniste. Bien plus qu'une rencontre, un vrai projet musical à la fois riche et d'une formidable densité. Projet aux couleurs parfois sombres ou à tout le moins en clair obscur mêlant les harmonies du jazz à celles de la musique latine ( Cuba si, cuba no) ou à celles suggérées de quelques bandas assagis et sobres.

Portal fait ici preuve d'orfèvrerie dans l'organisation très précise d'une trame subtile qui évite tous les clichés d'écriture,  les césures des chorus alignés ou les montées en paroxysme, pour privilégier le charme d'une musique dont la cohésion orchestrale se dévoile intégralement tout en laissant l'auditeur en découvrir des raffinements cachés. Pas d'explosion donc,  mais une musique plus feutrée et totalement maîtrisée jusque dans ses moindres détails ( pour l'explosion on attendra la scène). Le plaisir des musiciens à jouer ensemble et le respect qu'ils s'inspirent mutuellement semble évident. Jamais policée (Portal ou Akinmusire peuvent parfois rugir à la limite du free), mais toujours aérienne cette mécanique-là est parfaitement bien huilée. Et c'est là un équilibre très délicat à trouver et que Portal  organise avec une pointe de génie et beaucoup de retenue.

Les rencontres émergent avec tact. Il peut s'agir des questions-réponses entre Portal et Lionel Loueke (écouter ce sublime jeu d'Ombres dans le morceau éponyme, magnifique magie du temps en suspens). Ce peut être la répartition de l'espace entre le saxophoniste et un Bojan dont la discrétion est d'une présence indispensable. À moins que ce ne soit la complicité de la paire américaine entre Scott Colley (qui apporte toute sa gravité) et Jack de Johnette (maître dans le jeu fin des cymbales légères) et qui forment un tapis rythmique d'une incroyable finesse, véritable écrin pour la musique "portalienne". Et il y a bien sûr cette communion totalement improbable entre Michel Portal et le jeune Ambrose Akinmusire (28 ans) dont on ne cesse de vous dire dans ces colonnes qu'il est l'un des trompettistes les plus talentueux de la jeune génération New Yorkaise. Entre les deux, point de reniement. Le jeune trompettiste assume totalement son jeu et sa (déjà) forte personnalité musicale dans une complémentarité absolue avec Portal ( à l'image de cette intro un peu fusionnelle des deux hommes sur Tutti No Hystérique). Michel Portal quand à lui s'y montre presque paternel, lui emboîtant parfois le pas avec une grande intelligence  comme dans ce Citrus Juice où il émerge de l'ombre du jeu du trompettiste dans un fondu enchaîné admirable.
Entre Europe et Amériques Portal trouve un juste équilibre. En demi-teinte Portal transmet ici le feu sacré du savoir avec beaucoup de sagesse. Transmets aussi le "son" et l'énergie. Et ce bien précieux circule entre eux  : la quadrature du quintet est ici résolue.    [Jean-Marc Gelin - les dernieres nouvelles du Jazz]

1. Michel Portal - Dolce   8:00
 2. Bailador    7:35
 3. Cuba Si, Cuba No    5:50  
4. Ombres    5:08
5. Citrus Juice    9:21
6. Alto Blues    6:08
7. One On One    11:11
8. Tutti No Hystérique   3:48

jeudi 9 décembre 2010

Allison Miller - Boom Tic Boom - 2010

Second album solo de l'artiste, il rend hommage et est inspiré par toutes les femmes qui ont comptées dans la vie d'Allison Miller. L'album met en vedette la pianiste Myra Melford, le violoniste Jenny Scheinman, et le bassiste Todd Sickafoose. Ensembles,  ils nous livre une magnifique interprétation des compositions écrites principalement par Miller et Melford.

Myra Melford-Piano
Allison Miller-batterie
Todd Sickafoose-Basse
invité:Jenny Scheinman-Violon

01 – Allison Miller-Cheyenne
02 – Fead
03 – Intermission
04 – Rockin’ Chair
05 – Be Melting Snow
06 – CFS (Candy Flavored Sidewalks)
07 – Big Lovely
08 – Night

mardi 7 décembre 2010

Jeff beck -Live & exclusive from the grammy museum - 2010


Fraternelle pensée à Bertrand M.

Les mousquetaires étaient bien trois mais ils sont anglais, ils n’ont jamais joué du mousqueton contrairement à la légende colportée par Alexandre Dumas, mais de la guitare au sein d’un groupe connu sous le nom des Yardbirds. L’action se passe à Londres, au beau milieu des années 60. Ils s’appellent Eric Clapton, Jimmy Page et Jeff Beck. Le premier se fera appeler (en toute modestie) Dieu, le deuxième officiera au sein du groupe Led Zeppelin, et le troisième... il a toujours fait cavalier seul. S’essayant d’abord au heavy metal à la fin des années 60, puis au jazz-rock la décennie suivante, il renouera avec les plaisirs du rock and roll à l’aube des années 90 avant de s’essayer au rock classique. Découvrez aujourd'hui un live très blues, très épuré... j'aime beaucoup !

01 – Jeff Beck-Corpus Christi Carol (Live)
02 – Hammerhead (Live)
03 – Over The Rainbow (Live)
04 – Brush With The Blues (Live)
05 – A Day In The Life (Live)
06 – Nessun Dorma (Live)
07 – How High The Moon (Live)

lundi 6 décembre 2010

VA- J.A.G volume 3 - 2010

 voici le volume n° 3 des "compil" de Jazz à GoGo.
J'espère que ce nouvel Opus vous plaira...
J'ai refais toutes les pochettes (que vous trouverez dans le fichier de la compil n°3 )
Merci à Camille pour son autorisation d'utiliser une de ses créations pour mes pochettes.
N'hésitez pas à commenter ce post
@astra



01-Sabkah - Niels Petter Molvaer
02-giovedi - paolo Fresu
03-song for her - Manu Katché
04-Lesson n°5 - Cubban Summer
05- You are the sunshine of my life- Stephane Grappelli & baden Powel
06-No tears - Arild Andersen
07-Wathever it takes - Matthias Bergmann
08-The champ - Joey DeFrancesco
09-Scotch Bop - Sacha Distel
10-Candombe - Julien Lourau
11-Parisian thoroughfare - Jean-Luc Ponty
12- Mal d'Ous - Libert Fortuny
13- a ra - Hendrik Merkens

VA . J.A.G Volume 2 - 2010


 Voici donc la seconde  "compilation" créée par Jazz à GoGo.
Offrez là à tous ceux qui n'ont, du Jazz, qu'une image "historique"
Glissez la subrepticement dans l'AutoRadio de votre Beau-frère, dans l'Ipod de votre fils...
Donc, voici le 2eme tome, si vos retours sont positifs, comme pour le 1er tome, je vous proposerai un volume de temps en temps...

J'attends donc vos commentaires avec intérêt.


01.Brazil - john pizzarelli avec rosemary clooney & diana krall( brazil )
02.Brand new song,a - Sidsel Andresen & Bugege Wesseloft (nightsong)
03.Billie Bounce - Oscar Peterson (Live at salle Pleyel)
04.Chanson pour l'Auvergnat - Rodolphe Raffalli (A Geaorges Brassens vol.2)
05.Sweet Lullaby - The Rippingtons (Modern Art)
06.The court of the Crimson King - Crimson Jazz Trio (King Crimson Songbook vol. 14)
07.Creole love call - Junior Mance Trio (Junior Blues)
08.Oriel - John Zorn & The Dreamers (Ipos: the book of angels vol.14)
09.Careless Love - Madeleine Peyroux (Careless Love)
10.Gone, Gone, Gone - Mederic Collignon (Porgy & Bess)
11.Friction - Nils Peter Molvaer (Hamada)
12.Watermelon Man - Herbie Hancock (Watermelon man The ultimate Herbie Hancock!)

Merci à Camille pour son autorisation d'utiliser une de ses créations pour ma pochette